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Lé-fé plume
15 octobre 2014

14 octobre

Les étoffes se drapent

Les couleurs chatoyantes

La machine s’agite

Au fil des idées, je couds.

 

                                       Sophie

 

 

Le balancement des hérissons

au bord des branches,

valse hésitante entre

le ciel et la terre.

 

                                      Evelyne B.

 

 

Qu’elle était belle ma poupée

Quand elle dormait dans son berceau.

Des yeux myosotis,

Les cheveux blonds des blés

Un petit pois en guise de nez.

Aujourd’hui, elle a 20 ans.

Elle vit au loin le plus souvent

Et je suis triste en y pensant.

 

                                            Nicole

 

Le soleil brille

Beau jour d’Octobre

L’été part en vrille

Mon moral sombre.

 

L’hiver est à la porte

Le vent, la neige, le froid

La mélancolie m’emporte

D’avance me glace d’effroi.

 

                                           Janine.

 

 

Merveilleuse saison

L’automne entre dans nos maisons.

Le soleil nous éclaire et nous réconforte

Nous faisant oublier l’hiver à notre porte.

 

La nature est si belle.

Les feuilles en ribambelle

Nous offrent des tapis colorés

Que bien souvent le vent emporte.

 

L’automne chante en nos cœurs,

Pour effacer nos peurs

Et nous murmure sans fin

L’amour est pour demain.

 

                                                         Monique R.

 

 

 

Consigne : Expliquez moi le métier de « brasseur d’air ».

 

 

Brasseur d’air !

Pfff ! Elle me « pompe l’air »Nelly avec ses questions  légères ; si ça se trouve, elle en brasse de l’air,  elle, assise sur sa chaise au fond de la salle !...

Un brasseur d’air ,fait partie de la patrouille de France, il « gonfle » tellement ses coéquipiers, qu’il provoque autour de lui des couloirs aériens, permettant aux avions de décoller, sans aucune énergie, juste par son souffle et sa présence.

 

                                                                           Edith.

 

 

Brasseur d’air : Personne très agitée qui donne l’impression de vouloir vaquer à plusieurs tâches, mais qui, finalement ne fait qu’affoler les mouches et apeurer ses voisins, qui, eux  travaille !

Métier qui nécessite une grande énergie et surtout d’être toujours dans l’air du temps.

 

                                                                         Monique F.

 

 

C’est un métier très ancien, qui demande une longue formation. N’est pas brasseur d’air qui veut ?

Il faut une bonne dose de confiance en soi et un cerveau particulièrement vide, pour engranger un maximum d’air.

Ensuite,  il faut un long apprentissage pour parler de ce qu’on connaît pas, avec des formules du style : « yaka », « faut qu’on », et laisser son auditoire dubitatif et abasourdi.

Ce métier, que dis-je, ce sacerdoce, n’est pas accessible à tous.

Toutefois, j’en ai rencontré un certain nombre au cours de ma carrière et notamment dans les hautes sphères de la hiérarchie !

 

                                                                               Véro

 

Consigne : Promenade à Paris en bus.

 

Place Clichy, bus 54,

A droite, le Pathé, la librairie de Paris et le cinéma des cinéastes, un bar et des enseignes diverses, des vélos à contre sens, un scooter qui tente de nous doubler, des piétons, qui traversent n’importe où, un magasin street wear, des cuirs de l’autre côté, le Monop, la boucherie, on arrive à la Fourche, Mc Do et caisse d’épargne, beaucoup de magasins chinois, vêtements et chaussures pas chers, de petits immeubles en briques, de moins en moins de monde, des promeneurs de chiens, des ados en skate et rollers, deux ou trois poussettes, en voilà un qui court pour nous rattraper, ouf ! de  justesse.

Porte de Clichy, je descends, je passerais le pont à pieds.

 

                                                                                Sophie

 

Place de la Concorde, les voitures tournent en rond, les cyclistes les observent d’un air craintif….

Avenue de Rivoli, les touristes sont agglutinés devant les magasins de souvenirs, un enfant tient un ballon « Tour Eiffel », des jeunes gens sont attroupés devant un musicien.

Jardin des Tuileries avec sa grande roue, tient, elle s’arrête, les passagers en profitent pour faire de belles photos, un couple s’étreint.

Le Louvre et sa magnifique pyramide,  dont les rayons de soleil en illuminent ses facettes, jets d’eau aux gouttes scintillantes, des enfants jouent à faire naviguer des petits

bateaux, les chaises sont prisent d’assaut, les pigeons volent, Palais royal, station de métro très fréquentée, la foule se presse, c’est l’heure de rentrer, terminus…..

 

                                                                       Monique F.

 

 

Camaïeu, Courir, Le Bistro Romain,

Un SDF et son chien,

Des passants,

Un enfant en colère,

Un énorme portail fermé,

Une petite rue calme,

Monoprix,

Un musicien,

Une excentrique,

Des hommes attablés,

Un air de guitare,

Un écran de TV à travers une fenêtre ouverte,

Un antiquaire,

Des poubelles, un vieux canapé,

Des pavés,

Un chantier, une grue,

Des voitures dans tous les sens, ça klaxonne!

Métro Ledru Rollin,

Une fontaine, des ébénistes,

La Lib,

Des étudiants devant leur école,

Un vendeur qui fume sur le trottoir,

La police toute sirène hurlante,

Des roms qui font la manche,

Des « Vélib », un drapeau tricolore,

Un balcon fleuri,

Et la colonne de la Bastille….

 

                                                                   Véro


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